La Commission de la Sécurité des Consommateurs (CSC) a remis en cause la sécurité des vêtements pour bébés. Les boutons pression, les perles et autres éléments décoratifs présentent un risque d'étouffement pour les petits.
La CSC demande donc aux pouvoirs publics d'intervenir auprès des instances européennes pour que de nouvelles règlementations soient adoptées. Elle souhaite également interdire la présence de substances indésirables (phtalates et formaldéhyde) ou de métaux lourds dans la fabrication.
En attendant l’adoption de ces textes, la CSC invite les professionnels à faire tester leurs prototypes sur la base des spécifications de qualité les plus exigeantes, telles que celles proposées par certains organismes certificateurs, comme l’autrichien OEKO-TEX. Elle leur suggère de ne pas recourir à des éléments décoratifs susceptibles de se détacher et d’être ingérés par des enfants de moins de 36 mois
Recommandations aux consommateurs :
La Commission conseille de laver systématiquement les vêtements pour enfants avant la première utilisation (élimination des apprêts potentiellement allergènes) et de réserver les vêtements comportant des éléments décoratifs aux enfants de plus de 36 mois.
Voici un rapide tour d’horizon des écueils à éviter...
Les cordons, les rubans :
Souvent situés sur les bas de pantalons et les capuches, ils réjouissent les plus petits qui adorent les mettre à la bouche. Trop longs, ils peuvent également représenter un danger pour vos enfants : s’enrouler autour du cou, se coincer dans une portière ou une porte…C’est pour ces multiples raisons, que la taille des cordons et des rubans est volontairement limitée.
Avant d’être noués, ils ne doivent pas dépasser 14 cm et rester cachés à l’intérieur des vêtements.
Aux manches ou aux hanches, rien ne doit dépasser, y compris au serrage. Les extrémités des cordons ne doivent pas s’effilocher ou s’user : thermosoudés ou glissés dans une gaine en plastique, ils doivent résister au machouillage.
Pour les plus petits (en dessous d’1m34), les cordons sont strictement interdits autour du cou et particulièrement pour les capuches ! Les nœuds et stoppeurs sont aujourd’hui interdits sur les cordons à bout libre.
Les pyjamas :
Tous les vêtements ne sont pas adaptés à être portés pour dormir. Si une grenouillère à capuche vous fait craquer, portez plutôt votre regard sur un autre vêtement de nuit. Les habits fantaisistes à capuche sont formellement interdits pour les enfants jusqu’à 3 ans révolus. De plus, l’équipement « dodo » doit impérativement comporter les étiquettes d’avertissement sur les risques d’inflammabilité.
Les boutons et les pressions (et badges) :
Les normes vis-à-vis de ces attaches sont aujourd’hui très strictes. Les boutons doivent être soumis à des tests mécaniques. Bien sûr, ils ne doivent pas présenter de côtés tranchants mais doivent également pouvoir supporter une force conséquente. Par ailleurs, boutons à apparence comestible (en forme de fraises, bonbons...) sont interdits.
Les fermetures à glissière :
La fermeture à glissière peut blesser votre petit si les normes de sécurité ne sont pas respectées. Les dents (des fermetures) trop saillantes et pointues sont interdites. L’embout d’arrêt muni d’un stoppeur est obligatoire. Les fermetures à glissière doivent passer une batterie de tests pour vérifier leur résistance et empêcher que les zips ne se détachent.
La braguette présente également un danger pour les petits garçons aux gestes encore imprécis : elle doit posséder une parmenture intérieure - en quelque sorte un revers - pour éviter les blessures éventuelles.
Les broderies, les paillettes et les pompons :
Le surplus de doublure des finitions, comme les broderies et les appliqués, doit être retiré des vêtements. Scintillants, les vêtements décorés de paillettes, de pompons et de perles attirent les convoitises des petites filles. Mais, facilement détachables, ces bijoux vestimentaires - censés être interdits - deviennent vite dangereux.
Les bandes autoadhésives :
Les bandes autoadhésives ne peuvent pas être positionnées n’importe où. On ne doit pas les trouver à proximité du visage car elles risquent de blesser l’enfant. Pour les vêtements de bébé, la qualité de ces attaches doit être extra douce. Ainsi le contact avec la peau de bébé n’en sera que plus cotonneux et agréable.
En savoir plus http://www.securiteconso.org/article692.html
Article de presse : http://www.metrofrance.com/x/metro/2009/01/28/lbOjOYJV34Vs/index.xml
Sources : http://www.securiteconso.org, http://www.planet.vertbaudet.com, et http://www.famili.fr
La CSC demande donc aux pouvoirs publics d'intervenir auprès des instances européennes pour que de nouvelles règlementations soient adoptées. Elle souhaite également interdire la présence de substances indésirables (phtalates et formaldéhyde) ou de métaux lourds dans la fabrication.En attendant l’adoption de ces textes, la CSC invite les professionnels à faire tester leurs prototypes sur la base des spécifications de qualité les plus exigeantes, telles que celles proposées par certains organismes certificateurs, comme l’autrichien OEKO-TEX. Elle leur suggère de ne pas recourir à des éléments décoratifs susceptibles de se détacher et d’être ingérés par des enfants de moins de 36 mois
Recommandations aux consommateurs :
La Commission conseille de laver systématiquement les vêtements pour enfants avant la première utilisation (élimination des apprêts potentiellement allergènes) et de réserver les vêtements comportant des éléments décoratifs aux enfants de plus de 36 mois.
Voici un rapide tour d’horizon des écueils à éviter...
Les cordons, les rubans :
Souvent situés sur les bas de pantalons et les capuches, ils réjouissent les plus petits qui adorent les mettre à la bouche. Trop longs, ils peuvent également représenter un danger pour vos enfants : s’enrouler autour du cou, se coincer dans une portière ou une porte…C’est pour ces multiples raisons, que la taille des cordons et des rubans est volontairement limitée.
Avant d’être noués, ils ne doivent pas dépasser 14 cm et rester cachés à l’intérieur des vêtements.
Aux manches ou aux hanches, rien ne doit dépasser, y compris au serrage. Les extrémités des cordons ne doivent pas s’effilocher ou s’user : thermosoudés ou glissés dans une gaine en plastique, ils doivent résister au machouillage.
Pour les plus petits (en dessous d’1m34), les cordons sont strictement interdits autour du cou et particulièrement pour les capuches ! Les nœuds et stoppeurs sont aujourd’hui interdits sur les cordons à bout libre.
Les pyjamas :
Tous les vêtements ne sont pas adaptés à être portés pour dormir. Si une grenouillère à capuche vous fait craquer, portez plutôt votre regard sur un autre vêtement de nuit. Les habits fantaisistes à capuche sont formellement interdits pour les enfants jusqu’à 3 ans révolus. De plus, l’équipement « dodo » doit impérativement comporter les étiquettes d’avertissement sur les risques d’inflammabilité.
Les boutons et les pressions (et badges) :
Les normes vis-à-vis de ces attaches sont aujourd’hui très strictes. Les boutons doivent être soumis à des tests mécaniques. Bien sûr, ils ne doivent pas présenter de côtés tranchants mais doivent également pouvoir supporter une force conséquente. Par ailleurs, boutons à apparence comestible (en forme de fraises, bonbons...) sont interdits.
Les fermetures à glissière :
La fermeture à glissière peut blesser votre petit si les normes de sécurité ne sont pas respectées. Les dents (des fermetures) trop saillantes et pointues sont interdites. L’embout d’arrêt muni d’un stoppeur est obligatoire. Les fermetures à glissière doivent passer une batterie de tests pour vérifier leur résistance et empêcher que les zips ne se détachent.
La braguette présente également un danger pour les petits garçons aux gestes encore imprécis : elle doit posséder une parmenture intérieure - en quelque sorte un revers - pour éviter les blessures éventuelles.
Les broderies, les paillettes et les pompons :
Le surplus de doublure des finitions, comme les broderies et les appliqués, doit être retiré des vêtements. Scintillants, les vêtements décorés de paillettes, de pompons et de perles attirent les convoitises des petites filles. Mais, facilement détachables, ces bijoux vestimentaires - censés être interdits - deviennent vite dangereux.
Les bandes autoadhésives :
Les bandes autoadhésives ne peuvent pas être positionnées n’importe où. On ne doit pas les trouver à proximité du visage car elles risquent de blesser l’enfant. Pour les vêtements de bébé, la qualité de ces attaches doit être extra douce. Ainsi le contact avec la peau de bébé n’en sera que plus cotonneux et agréable.
En savoir plus http://www.securiteconso.org/article692.html
Article de presse : http://www.metrofrance.com/x/metro/2009/01/28/lbOjOYJV34Vs/index.xml
Sources : http://www.securiteconso.org, http://www.planet.vertbaudet.com, et http://www.famili.fr
